FIN DE VIE: PARTIALITÉ de la TRIBUNE du MONDE

Ce jour, Le Monde a ouvert sa tribune à Jean-Marc SAUVÉ. Il y est introduit comme haut-fonctionnaire. Il considère que "la société ne peut être considérée comme la seule coexistence de libertés individuelles", que "le courant en faveur d'une légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté... méconnaît cette dimension essentielle". Il affirme que "la vulnérabilité, le handicap, la maladie, la vieillesse, la dépendance qui font partie de l'existence sont refoulés de cette vision du monde", que "le soin et la sollicitude n'y trouvent pas leur place"! Il s'appuie sur une remarque de prudence émise en 2012 par Didier Sicard quant au risque de demandes abusives de sujets déprimés pour appuyer son opposition à toute nouvelle loi. Ne sait-il pas que celui-ci, à l'écoute des Français, a maintenant changé d'avis? Qui lui donne le droit de s'attaquer à une liberté strictement individuelle totalement indépendante des problèmes collectifs (dérèglement climatique, épidémies, questions migratoires)  qu'il évoque pour justifier de façon déplacée son choix dictatorial! En quoi sa simple fonction de Directeur de la Cité Universitaire de Paris lui accorde-t-elle la faculté de s'opposer à 90% des Français et de les mépriser, ignares qu'ils seraient des soins et de la sollicitude nécessaires à l'accompagnement de nos fins de vie. Que "Le Monde" n'oublie pas la devise républicaine qui sous-tendait les trois articles que j'ai publié dans ses colonnes par le passé: Liberté, Égalité, Fraternité!