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Euthanasieur. Faut-il créer un nouveau métier ?

FIN DE VIE: ASSISES DE L'ADMD

FIN DE VIE: ASSISES DE L'ADMD
FIN DE VIE: ASSISES DE L'ADMD

La Sorbonne accueillait hier les Assises nationales de l'ADMD (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité). Cette journée a été d'une grande richesse comportant d'abord trois tables rondes pour des approches: 1) philosophique: " Choisir sa fin de vie, un droit humain", 2) éthique: "Droits du patient et liberté du médecin", 3) législative européenne: "En Europe, une liberté très strictement encadrée". Ont suivis les résultats du plus récent sondage de l'IFOP sur les positions des Français face à l'euthanasie et au suicide assisté, la présentation des résultats d'une tribune construite par les jeunes de l'ADMD et celle de la proposition par cette association d'un nouveau texte de loi sur l'aide à la fin de vie en dix articles comportant bien l'accès à l'aide à mourir pour les patients, mais aussi le renforcement de celui aux soins palliatifs, le respect de la liberté de conscience des soignants. Ce texte a ensuite été évalué par huit parlementaires de partis distincts avant de laisser place à la présentation de l'avis 139 du CCNE par Alain Claeys, co-auteur de la loi précédente de 2016 mais ayant maintenant le courage de reconnaître qu'elle doit être améliorée notamment dans le vaste domaine de l'accompagnement des patients, puis à l'intervention d'Olivier Falorni, président du groupe d'études sur la fin de vie à l'Assemblée nationale, pour finir par le discours de clôture d'Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée auprès du ministre de la Santé, chargée par le président Macron de mener à bien la rédaction d'un nouveau texte de loi répondant aux demandes exprimées par la récente Convention citoyenne sur ce sujet.

Très fructueuses informations me laissant espérer l'obtention proche d'un texte de loi complet, sans exclusion de certains ensembles comme les mineurs ou les patients à pathologies dégénératives avancées... Restons vigilants et actifs car l'incertitude demeure sur plusieurs points! Il faut convaincre les réticents, leur faire comprendre que l'euthanasie dans son sens premier est un acte d'amour basé sur l'accompagnement des patients. Si besoin en est ceux-ci doivent de plus pouvoir bénéficier de soins palliatifs et/ou d'une aide à mourir adaptée à leur état et à leur volonté.

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