L'INOBJECTIVITÊ de MARIE de HENNEZEL

Dans une tribune au Monde datée du 29/09, la psychologue Marie de Hennezel poursuit son combat pour l'amélioration des Ehpad. Elle réclame dix fois plus d'embauches dans ces structures pour assurer la dignité des fins de vie de nos "âgés", soulignant les promesses non tenues sur ce projet par les trois derniers présidents de la République. La pandémie en cours a aggravé l'isolement des mourants en ces lieux, a majoré la détresse de ceux-ci, responsable de demandes d'aide à mourir. Elle s'élève contre les députés qui ont alors demandé une révision de la loi Claeys-Léonetti avec légalisation de l'euthanasie active. Elle s'indigne de cette proposition d'ultime injection et lui préfère la mort "douce" en présence d'un être aimé qu'elle affirme être assurée par la loi actuelle..

Marie de Hennezel ignore ainsi que ce n'est ni à elle, ni aux soignants, de proposer ou d'imposer les modalités de leurs fins de vie, qu'il est d'atroces morts "douces" où les mourants n'en finissent pas de mourir, au désespoir des êtres aimés qui les entourent. La psychologue menace les députés réformateurs d'une épidémie de suicides assistés si leur loi s'appliquait en France. Elle feint d'ignorer l'injustice actuelle qui fait que seuls les Français aisés accèdent actuellement à cette pratique en se rendant en Suisse! Il faut changer la loi.