Euthanasieur. Faut-il créer un nouveau métier ?
15 Janvier 2025
Le discours de politique générale de François Bayrou, hier à l'Assemblée nationale, n'a fait que renvoyer sine die la discussion et le vote d'une nouvelle loi sur la fin de vie. Le Premier ministre a seulement souligné qu'ils relevaient des "prérogatives du parlement qui doivent être pleinement respectées et que ce dernier ne manquerait pas d'exercer ce pouvoir sur les sujets importants de notre société, comme la fin de vie".
Bien que soutien déclaré du gouvernement actuel, la Présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet a ce jour largement diffusé dans l'actualité par voie orale et dans la presse sa déception vis-à-vis d'un report qui n'en finit plus, laissant dans leur désarroi, dans leurs souffrances des milliers de Français. Je la rejoins car, hier soir, j'ai entendu les hurlements de parlementaires inaptes au débat républicain, j'ai écouté le discours d'un habile vieux briscard du monde politique, je n'ai pu que constater la non-reconnaissance pratique depuis bientôt vingt ans des besoins des Français en matière d'aide à la fin de vie.