FIN DE VIE (suite): NON À PATRICK HETZEL!

N'allant pas sur le message complet de mon blog d'hier, certains lecteurs ont pu penser que j'adhérais pleinement à ses propos à la lecture des OUI du début de mon analyse sur X et Linkedin. Que nenni! Je vous fournis donc maintenant les deux derniers paragraphes de ma critique:

"NON, monsieur Hetzel, tuer n'est pas toujours un interdit; NON la légalisation de l'euthanasie n'a pas pour objectif de renflouer les déficits de l'assurance-maladie et de limiter les dépenses des mutuelles de santé et des régimes de retraite; NON votre estimation à un décès toutes les quatre minutes des jours ouvrables si la loi belge était appliquée en France ne m'inquiète pas. En fait, je le souhaite car, même si nous pourrions avoir mieux que la loi belge, beaucoup mieux que le projet hypocrite et brinquebalant qui arrivera sous peu à la Chambre, les Français n'auraient plus le besoin d'aller mourir à l'étranger, les médecins l'acceptant pourraient sans crainte pénale pratiquer sous stricts contrôles les actes nécessaires au soulagement des patients.

Donc, monsieur Hetzel, je suis avec vous pour rejeter ce projet de loi, non pour sa dérive éthique, mais pour son excessive prudence qui retarderait encore de quelques années l'obtention d'une loi complète replaçant l'euthanasie au centre de l'union patients-soignants, sans "pour" et sans "contre", car "eu-thanatos" retrouverait alors son sens premier de "mort paisible".