Euthanasieur. Faut-il créer un nouveau métier ?
4 Février 2023
Je relis actuellement mon livre "L'euthanasieur. Faut-il créer un nouveau métier?", roman écrit en 2011, paru en 2013, un exemplaire adressé alors à tous les parlementaires de l'époque. Je vous dirai bientôt pourquoi! Nos parlementaires se préparent actuellement à revoir les lois antérieures sur la fin de vie après que la Convention citoyenne ait formulé fin mars son avis sur une possible révision de la loi de 2016, mais ils se préoccupent surtout ces jours-ci de la réforme des retraites. Coïncidence, ce livre de fiction sur les multiples facettes des problèmes de la fin de vie consacre aussi quelques lignes de sa page 30 à l'avis de son héros, Barnabé Lerude, sur le travail et la retraite. Je vous les offre pour réflexion commune car, toujours soucieux de pacifier, malgré le peu de respect que Barnabé, premier praticien de fin de vie français, me porte souvent, son opinion me satisfait:
"Bien que syndiqué, je voulais rester libre de mes actes. Je comprenais parfaitement la nécessaire diminution de durée du travail hebdomadaire pour des travaux pénibles mais n'avais pas apprécié la terrible et longue grève des transports de fin 1995. Plus tard, vers 2010, la discussion sur l'âge de la retraite me sépara aussi de l'opinion de mes camarades; il me paraissait illogique de défendre pour tous la retraite à soixante ans alors que la durée de vie moyenne s'allongeait rapidement, en quelques décennies, à bien plus de quatre-vingt ans. Que chacun soit relativement libre dans ses choix de vie, en acceptant ensuite de recevoir de la société en fonction de ce qu'il lui aura donné!".