La mort de Georges V d'Angleterre

Aucune nouveauté dans l'actualité sur l'euthanasie ce mois! Pour les Français, c'est regrettable car nous attendons toujours une nouvelle loi.  Je vais essayer de combler ce manque par une référence à mon avant-dernier ouvrage de la série "Essayer de transmettre", en puisant dans son texte au verbe Injecter, ce: "communiqué adressé à la presse par lord Dawson, médecin de sa majesté britannique Georges V, le 20 janvier 1936, à 21h30 : «  La vie du roi se dirige doucement vers son terme. » Ce régicide injectait alors au roi 750 milligrammes de morphine et un gramme de cocaïne, doses toutes deux létales, dans une veine jugulaire dilatée afin de soulager ses atroces souffrances dues à des métastases osseuses, mais aussi, organisation du protocole funéraire oblige, afin de permettre d’annoncer ce décès dans la presse du matin, les rotatives tournant à partir de minuit. Ce geste était alors un crime. Dawson ne fut pas inquiété." L'inégalité devant la mort existait déjà. Elle persiste.